Rachid BELGACEM (percussions)
France Rachid Belgacem est né à, Paris en 1972.
C'est à l'âge de 10 ans qu'il commence son initiation à la darbouka (instrument de base d'une musique traditionnelle très diversifiée,
d'une musique savante héritière de 10 siècles d'histoire et de fusions d'origines multiples) .
Son amour pour la musique tunisienne (le Malouf) le conduit à des rencontres avec des maîtres de la Rachidi (institution musicale historiqueà Tunis): Cheikh Mohamed Lejmi, Tahar Gharsa...
Le mérite de Rachid est d'avoir contribué à dégager la darbouka de son rôle traditionnel d'accompagnement pour en faire l'expression
d'une création musicale contemporaine. Grâce à ces nouvelles possibilités d'expression et de création,
Rachid Belgacem rentre en contact avec d'autres sensibilités : musique européenne, africaine...

 

 

 

 

Il s'est ainsi orienté dans l'improvisation, notamment avec Dicotylédone, Aly Keita, dans le duo "El Kanz" , le trio 'Batons Rompus'... ou au sein du groupe Jungle Hala.
Il dirige de nombreux stages de percussion arabe, notamment pour le compte de Banlieues Bleues et de la Cité de la Musique à Paris,...

 

Xavier CHARLES (clarinette)
France Xavier Charles est né en 1963 à Verdun en France.
S'il étudie dès l'âge de 6 ans la clarinette au conservatoire, c'est au sein d'une fanfare qu'il fait ses premières
expériences musicales publiques.
Le goût de la rencontre musicale ne le quittera plus. Poursuivant ses études en 1988-89
dans la classe d'improvisation de François Jeanneau,en 1991 médaille d'or à l'Ecole nationale de Musique de Ville d'Avray -il se consacre à l'improvisation et à la composition. En 1992, il composera musique de "I'Effacement',pièce créée au Festival d'Avignon par la compagnie François Lazaro,
et celles de "Qu'importe les portes' et "La Colifomie' pour le théâtre du Jarnisy.
Il est aussi musicienacteur lors du spectacle "les portes du regard' de François Lazaro.

A partir de 1991, il est aussi membre du quintette de Jacques Didonato, puis en 1992-93, du septet de Claude Tchamitchian, ou encore du trio d'yves Robert.



Xavier Charles est co-fondateur du groupe Dicotylédone, ainsi que, en 1995, de l'orchestre "Système Friche'
avec Jacques Didonato. Il a animé de nombreux ateliers d'improvisation, et a créé le festival de musiques actuelles "Densité' à Verdun.

 

Michel DONÉDA (saxophone)
France Michel Donéda est né en 1954 à Brive en France.
A quinze ans, il fait ses "classes" dans l'harmonie muninipale et les bals de la région au saxophone soprano, son instrument exclusif.
Au début des années 80, il crée à Toulouse le trio d'anches "Hic et Nunc', joue avec les musiciens du GRIM de Marseille, perfectionne sa technique du souffle continu avec Eduardo Kohan, et participe au Tour de France réuni par Louis Sclavis, dans lequel il rencontre le chanteur basque Benat Achiary.

 

 

 



Au fil d'autres rencontres (avec John Zorn, Tony Coe, Raymond Boni, Ravi Prasad), il se crée un style incisif et exigeant aux marges de l'improvisation libre et des musiques traditionnelles,
nourri d'échanges tous azimuths avec d'autres musiques mais aussi avec le théâtre, la poésie, la littérature, le cinéma...
Jouant avec Daunik Lazro, Alexandre Balanescu, Barre Phillips, dans le groupe Généroi Gramophone,
ou encore en duo avec Elvin Jones,il s'est tranquillement imposé comme l'un des spécialistes les plus marquants du saxophone soprano (à l'instar d'un Sidney Bechet, Evan Parker ou Steve Lacy ... ),
avec un esprit libre: 'Le son, et son mouvement dans un espace et un temps particuliers, réels,
sont les fondements de mon travail d'improvisateur.

Je ne possède pas de style musical, je tente d'être attentif aux sons, à l'autre, au lieu, à l'instant ; mon parcours -dont le but à atteindre
n'est pas par avance déterminé- m'amène à cotoyer, observer, travailler et m'interroger ' auprès de musiciens et d'artistes très différents et ce dans les lieux les plus divers'.

Au cours d'un voyage itinérant au Gabon en 1993 avec un percussionniste oroiginaire du Zaïre à la rencontre de musiciens locaux,
Michel Doneda a découvert, au long du fleuve Ogooue une 'confrérie" de jeunes batteurschanteurs, 'Les Batteurs de l'Empire",
s'est produit plusieurs fois avec eux en France, avant d'enregistrer un disque
(Michel Doneda et les Batteurs de l'Empire,'Ogooue-Ogoway, Transeuropéennes, 1995) :

 

"ils expriment une énergie archaiique très pure avec un son de tambour qui prend au ventre;
mon voyage continue dans cette vibration que j'habite auprès d'eux, notre fondement commun
étant le mouvement libre du son'.
Le rapport de Michel Doneda avec le projet du festival de l'Eau est pour lui d'une évidence organique : "
Comme l'eau que l'on ne peut saisir, ce voyage provoquera mes certitudes, celles où l'on ne manque pas de se rassurer, et peut-être aiderons-nousà la purification du fleuve en lui abandonnant nos résistances tout en lui présentant nos questions et nos actions artistiques, Ecoute, écoute!
C'est cette eau-là qui est à la racine de ton désir...'

 

 



 

 

 

Aly KEITA (Balafon)
MALI Aly Keita est né en 1969 en Côte d'ivoire de parents Malinkés qui appartiennent à une grande lignée de griots.
Il suit un enseignement traditionnel du Balafon avec Zouratié Coulibaly au Mali. A partir de 1983,
il s'initie au jazz avec le musicien Georges Makinto et crée son propre balafon heptatonique, s'ouvrant à de nouveaux répertoires.
Son expérience jazzistique lui donne l'opportunité de se produire et de se faire connaître avec succès en Afrique,en Europe et aux Etats -Unis.Il adapte le balafon à d'autres langages musicaux,
ce qui lui permet des rencontres internationales.

Il joue avec de prestigieux musiciens tel que: Pharoah Sanders, Rhoda Scott, Camel Zekri, Lukas Ligéti, Cheik Smith,
Gilles Rennes,Michel Donéda, Xavier Charles, Waby Sider, Sékouba Bambino, Paco Sery, Talib Kibwé, Masahiro Sayama,
Akétagawa Shoji,Bernard Zadi, Adépo Yapo...
Le centre de formationet de promotion musicale de Niamey (Niger) fait appel à Aly KEÏTA
pour qu'il dirige des ateliers de formation musicale traditionnelle et modernede 1990 à 1995.
Il travaille régulièrement en studio à Abidjan avec l'arrangeur Maïga Bogana, Paul Wassaba et Yacé Evarice.

 

Il enregistre un disque avec Béta Foly en 1996. sortie de disque en avril 99 avec Sellam et" Rennes.

Principaux festivals (1988-1999) : Au centre Georges Pompidou (Paris), Festival "Africa Estate" (Italie), Haus der Kultur "Berlin",
Festival à Memphis-Tennessee (USA), Opéra de Vienne (Autriche), Festival de la francophonie (Limoges-France),
MASA abidjan (Cote d'ivoire),Festival de l'eau (Niger), Goeth institut (Munich), Festival "Banlieues Bleues" (France),
Festival Afro- Musiques (Cote d'Ivoire).

Yacouba MOUMOUNI ALZOUMA NIGER
Yacouba Moumouni Alzouma est né vers 1956 à Tillabéry, au Niger.
Ancré dans la tradition nigérienne, mais ouvert depuis longtemps, dans sa pratique, aux autres musiques,
il a appris la flûte traditionnelle (flûte droite peule), et commence à travailler avec Harouna Marounfa de Bleyara à partir de 1986.
Il rejoint ensuite la troupe traditionnelle Zongo, et devient membre du centre de formation et de promotion musicale (CFPM) de Niamey.
Avec Zongo, il effectue de nombreuses tournées, en Corée, Libye, Algérie et Afrique de l'Ouest.









Flûtiste au sein du Ballet National du Niger, il participe en temps que musicien, mais aussi comédien, au spectacle "Alice en Afrique" au Niger et en France (1993-1995).
Il participe au festival Africolor en décembre 95. Il participe à l'enregistrement du dernier disque d'Oumou Sangaré.
Il participe à la première édition du Festival de l'eau "Rencontre sur le fleuve Niger" en 96.
Il enregistre le premier CD de son groupe Mamar Kassey en 98.

 

Bachir TEMTAOUI (percussions, gaita)
Algérie Bachir Temtaoui est né en 1968 à Biskra en Algérie. Il grandit dans la tradition musicale du Diwan. Comprenant des chants, de la musique et de la danse, le Diwan est une cérémonie qui met en relation
le monde du visible et celui de l'invisible. Bachir suit l'enseignement du Maitre Hamma Moussa,
qui est le Rais de toute l'Algérie. En plus du répertoire qui comprend plus d'une centaine de chants, il dirige l'orchestre et assure toute la facture instrumentale du Diwan. Il étudie également la Zorna et la cornemuse.
Le répertoire des Aurès lui devient familier, il dirige de nombreuses formations musicales locales. Il intègre ensuite l'Ensemble Traditionnel de Biskra et joue dans tout le Maghreb.






Invité par l'institut du Monde Arabe à Paris en octobre 1996, il dirigera sous la bienveillance
de son maître Hamma Moussa, le Diwan de Biskra. "Bachir Temtcoui représente,
de par sa connaissance de la musique et de la cérémonie du Diwan, le lien entre le nord et le sud du Sahara,
Les similitudes culturelles sont en effet nombreuses, que ce soit dans /ci musique, la danse, les rapports entre les arts et le sacré, /a ressemblance des instruments à percussions et à vent, et bien sûr l'espace scthorien... "
C.Z

 

Ute VÔLKER (accordéon)
Allemagne Ute Vôlker est née à Cologne en Allemagne. Elle a étudié l'accordéon de 1983 à 1988 avec Jürgen Lochter à Cologne, Sa formation s'est tournée à la fois vers les musiques contemporaines et les musiques traditionnelles, sa pratique s'est orientée aussi vers l'improvisation.

 

 

 


Ainsi, elle s'est produite en concert jouant autant des oeuvres contemporaines -John Cage,...- en petites et moyennes formations, que des pièces improvisées pour des projets théâtraux ('Dada" à Wupperthal, Konrad Bayer) ou chorégraphiques à Paris, Berlin, Vienne, Hambourg, Cologne... Cofondatrice en 1992 de l'ensemble
"Neue Improvisierte Musik Partita Radical", elle participe également à de nombreuses rencontres de musique improvisée avec Michel Doneda, Camel Zekri et Peter Kowald.

 

Camel ZEKRI (guitare, oud) France
Camel Zékri est né en 1962 à Paris. Ses parents quittent l'Algérie en 1955 pour Paris.
Cinquième d'une famille de huit enfants, il hérite de deux langues maternelles : l'arabe et le français ne le quitteront plus. Cette dualité devient une vibration permanente qui balance de l'oralité à l'écriture,
de l'autodidacte à l'étudiant, de l'improvisation à la composition.
De la musique traditionnelle à la musique virtuelle, les expériences musicales se succèdent de concerts
en performances, et peu à peu se dessine le désir de cultiver une culture mélangée.
Métissage ne veut pas dire noir ou blanc, musique moderne plus musique traditionnelle.

Camel Zékri utilise l'Ud, la guitare, l'ordinateur dans toutes les musiques qu'il aborde avec Rachid belgacem,
Atau Tanaka, Xavier Charles, Le Quan Ninh, Michel Doneda, Zack Zettel, Dédé StPrix, Denis Colin, Jacques Didonato, Ai! Keita, Ute Vôlker, Edwin Van de Heïde, Bachir Temtaoui...
Son parcours s'enrichit chaque fois de nouveaux 'métissages " culturels et sociaux.



Outre la musique des Caraïbes, l'improvisation (Dicotylédone, Louis-Michel Marion, concerts virtuels...),
l'étude et l' enseignement (premier prix de guitare au Conservatoire de Paris, maitrise en ethnomusicologie, professeur de guitare à l'Institut National des Jeunes Aveugles de Paris, expert au CFPM de Niamey et concerts au Centre Culturel français de Niamey), il se passionne aussi pour les musiques du sud , de l'Afrique et du maghreb -
il vient d'enregistrer pour Ocora son grand-père Hamma Moussa, maître de cérémonie du Diwan à Biskra.
Il a aussi animé en 1994 un atelier de percussion arabe à la Cité de la Musique à Paris.

 

 

Dominique CHEVAUCHER (chant, théâtre) FRANCE
Comédienne autodidacte, Dominique Chevaucher cherche par elle-même dans le multiple :

 

 

 


chant qu'elle découvre avec le Roy Hart theater tandis qu'elle se forme en danse contemporaine,
danse qui la mène, dès ses premières expériences avec des compagnies au théâtre gestuel,
écriture qui sans doute ne l'a jamais quitté depuis l'âge de 15 ans , spectacles pour enfants.

Ce parcours de l'extrême, nourri de rencontres, d'éphémère et d'improvisation, l'amène à participer
àdes aventures diverses. C'est en Allemagne (Hopsten, Brême, Dusseldorf...) que se confirme son attirance
pour les mélanges artistiques et qu'elle développe des rencontres qui mêlent la voix, la danse et la musique.
Elle poursuit ces rencontres à travers des créations qu'elle écrit et met en scène :
Mur Mur s'interroge sur la mémoire des pierres ; Dans Carnet de notes, elle questionne et visite les gestes
de création ; Les métamorphoses prolonge ses recherches sur les éléments fondamentaux ;
Dans Yenga, elle propose aux enfants une quête du vent disparu dans un village.
Dans "De main en main... de poche en poche", elle écrit un texte de théâtre mais propose à l'équipe de comédiens
de jouer en permanence avec ce texte et d'improviser.

Elle est parallèlement interprète dans Une ride à la bouche de Corinne Lanselle (danse théâtre musique),
Les fourberies de Scapin ms par Olivier Roy et Pierangelo Suma...Au risque de la nudité ms par Paul Barge ...

Elle crée Les arts improvisés avec Camel Zekri et collabore avec lui à la deuxième édition du festival de l'eau .

 

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