Faits saillants et innovateurs du parcours artistique de Loïe Fuller

• Expérimentation de nouveaux matériaux et de nouveaux procédés par une artiste de la scène dans son propre laboratoire.
• Utilisation de projecteurs mobiles et de projecteurs colorés, placés à plusieurs niveaux de la scène.
• Direction de grandes équipes d’électriciens, d’éclairagistes et de machinistes, soit jusqu’à près de quarante personnes.
• Recours à des projecteurs de diapositives afin de faire apparaître sur scène des images qu’elle peignait préalablement sur verre.
• Prédiction que les décors peints pourraient éventuellement être remplacés par des décors projetés.
• Intérêt pour les applications artistiques des récentes découvertes scientifiques.

• Réalisation en 1924 des Ballets fluorescents suite à des recherches sur l’emploi des rayons ultraviolets.
• Près des avant-gardes historiques : réalisation de projections lumineuses pour le Mouchoir de nuages de Tristan Tzara en 1924. Aussi, elle aurait créé la première danse futuriste, la Danse de la splendeur géométrique pour des danseuses vêtues de papier d’étain dans le film Vita Futurista de 1916 réalisé par Arnaldo Ginna (perdu).
• Figure représentative d'une époque où la culture de masse, les projets utopistes, l'affirmation politique des masses et des femmes transformaient profondément le monde.
• Une des premières artistes à transcender l'opposition entre l'art des masses et l'art cultivé, à susciter l'intérêt et la passion de spectateurs issus de toutes les classes sociales.
• Visionnaire militante ; fondation et direction d'une école dispensant une formation à de jeunes filles, dont plusieurs sont issues de milieux défavorisés, levées de fonds au bénéfice des blessés de guerre.